La section Maisons-Archives du site ... une banque phénoménale d'informations sur le patrimoine bâti Québécois !

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Segment-1- Description générale de la découverte de cette maison du probable milieu 18ième siècle.

Segment-2- Curetage du rez-de-chaussée de la maison à l'hiver (février) 2020. Constatations historiques.

Segment-3- Curetage de l'étage de la maison à l'hiver (février) 2020. Constatations historiques.

Segment-4- Curetage extérieur de la maison et interprétation des indices historiques qu'elle nous montre.

Segment-5- Curetages extérieurs sur murs et toit, avec l'aide d'une pelle mécanique et d'un opérateur de précision "chirurgicale".

Segment-6- Série de photos de la magnifique charpente de toit, après le curetage de l'étage .

Segment-7- Le terminaison du curetage des murs extérieurs de la maison, une "descente de pignon".

Segment-8- Curetage des planches d'origine du toit.

Segment-9- Fin des curetages de la maison, structure à nue.

Segment-10- Démontage final du structurel de "l'antiquité".

 




 

Je vous présente sur cette page du segment-6,

des images de la charpente de toit et des explications sur le pontage anciens des planches de toit.

 

Le curetage des murs extérieurs achève.
La lumière entre à plein ciel dans la charpente de toit patinée par 250 ans de surchauffe de grenier.

 

Absolument magnifique.

Des détails architecturaux très intéressants, de l'origine de la maison sont également expliqués dans ce segment.

Entre autres, le type pontage des planches de toit, le colmatage des entrées d'air, les ouvertures rustiques anciennes de ventilation  au grenier, etc.

 


 

 La splendide charpente de toit d'influence de "l'art de la charpenterie" et "l'art de bâtir" au régime Français.

 

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 Sur le photos 1 à 7, une vue en détails, à la lumière du jour du pignon Nord-Est cureté de ses planches,

des composantes de la charpente de toit.

 

Charpente massive, composé de grosses pièces de bois.

 

Superbe patine.

 

Il y a d'autres photos de détails de cette charpente,

sur le segment-3

et le segment-9 de ce dossier.

 

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 Charpente à pannes, avec planches posées à la verticales, clouées à clous forgés sur les pannes et se chevauchant au centre de la course des 2 versants de toit.

Les planches de toit au centre de la photo est la première volée, les planches dans le haut de la charpente est la deuxième volée.

 


 

Cette planche de toit est le premier recouvrement de la toiture de la maison, avant l'arrivée du bardeau de cèdre.

 

Les 2 photos suivante 2a et 2b, qui apparaissent au segment-8 lors de la récupération de cette planche de toit, montrent que la face extérieure des planches sur le toit, sous le bardeau de cèdre, présente une usure grisonnante équivalent à une période de 5 à 10 ans exposées au soleil et intempéries avant de recevoir un recouvrement protecteur de bardeaux de cèdre.

 

C'est la première apparence architecturale du toit de la maison, lors de ses premières années de vie.

 

-2a

 

Photo-2b

Photos 2a et 2b,  l'usure de la planche de toit qui démontre son exposition aux intempéries dans la première décennie de la vie de la maison.

Époque de son recouvrement de toit constitué UNIQUEMENT de ces larges planches de pin bouvetées et assemblées serrées.

 


 

 

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4

 

 

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 Comme mentionné dans le segment-3 précédent de ce dossier en photo-21 à 23,

Sur photo-5 à gauche en haut, l'énorme cicatrice de quelques 4x4 pieds, de l'emplacement de la première cheminée (âtre) de pierre qui trônait au centre de la maison, à l'origine de vie  de la maison.

 

Je vous montre une "photo-exemple", de ce que pouvait avoir l'air une telle cheminée (âtre de cuisson et de chauffage) de pierre,
à cette époque très lointaine de la maison, dans un article des Faq / intérieur / article #127

 

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 La planche du bas des versants de toit.

Caractéristique architecturale TRÈS RARE, et très ancienne que j'ai découvert en région du coeur du Québec

 

-8

 Sur les photos 8 à 14, on remarque que les planches verticales ne descendent pas jusqu'aux 2 sablières des murs goutereaux du toit (façade et arrière).

Cela vient d'une façon très "Française", de recouvrir la charpente en planches,

et que je n'ai jamais vu en région Mauricienne.

(J'ai par contre déjà vu cette technique ailleurs dans l'Est du Québec et dans Bellechasse).

Explication :

Le dernier 2 pieds du bas des versants de toit, était composé de planches mises à l'horizontale, sur lesquelles venait aboutir le bas des planches verticales de la première volée du pontage des versants de toit.
Ces planches horizontales, étaient chevauchées une sur l'autre pour l'égoutement, avec la création d'un léger larmier retroussé par de petits coyaux, pour repousser l'eau d'égoutement hors des murs longitudinaux du bâtiment.

 

Cette planche du bas des versants de toit, était susceptible de se détériorer plus vite que les planches au-dessus posées à la verticales.
Pour être capable des les changer au besoin, il était plus facile de changer ces planches installées à l'horizontale dans le bas des versants de toit, que de changer les longues planches verticales de la première volée du pontage des versants de toit.

 

Très rare de découvrir tel artéfact illustrant une façon de bâtir un bas de versant de toit du 18ème.
Ce qui dénote l'âge vénérable de cette maison.

 

-9

 Sur les photos 9 et 10, on peut voir UN RESTANT de ces planches horizontales du bas des versants de toit, avec la planche verticale qui abouti sur la première de ces planches horizontales, avec le bout effilé.

 

Il ne reste que 1 planche horizontale témoin du pontage des bas des versants de toit.
Les autres plus bas ont été enlevé lors de la réparation du toit au 19ème, avant sa modification architecturale décrite en photo 4a du segment-1

 

On remarque l'extrême usure de cette planche, c'est le temps passé du 18ème qui parle ... à l'époque du pontage de la toiture,
uniquement constitué de planches.

 

-10

 

Ce bardeau de cèdre, installé plus tard sur le toit est très usé et fixé À CLOUS FORGÉ.

Une autre couche de bardeaux de bois, installé en remplacement au 19ième, est à clous tranché (clous carrés).
La photo 11 nous montre les 2 époques de clous.

 

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 Très vieux bardeau de cèdre, fendu et effilé à la main, chanfreiné sur les bouts et cloué à clous forgés, on est loin dans le temps là ...

 

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 Sur photos 13 et 14, on remarque l'extrême usure du bas des planches verticales et du restant de ce qu'était les planches horizontales du bas des versants de toit.

 

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 Encore ici sur photos 14-14a et 14b, encore la présence d'un restant de 1 planches horizontale du bas des versants de toit.

 

À la restauration de la maison et ré-assemblage de cette planche, une restauration d'usage de cet élément architectural très ancien du bas des versants de toit à la Française, serait de rigueur.

 

Remarque :  la sablière en Façade de la maison a été changer au 19ème siècle, parce qu'elle était probablement trop détériorée par l'usure des planches horizontales et du bardeau de bois du bas du toit,  et par conséquent, situation qui a crée des infiltrations importantes d'eau d'intempérie sur la première sablière d'origine.

 

 

-14a

 

-14b

clou forgé

 



 

Le mur pignon Ouest, avec des indices historiques de l'époque "GRENIER" de l'étage de la maison,
avant l'arrivée des chambres en cabanes.

 

J'ai déjà expliqué sur le site, ce que sont des chambres en cabanes, consultez Faq / général / article #36.

 

-15

 Comme mentionné dans le segment-3 précédent de ce dossier en photo-25,
le pignon Ouest nous montre des anciennes petites ouvertures très rustiques, dans la planche de ce pignon, du temps du "grenier".

 

Ces ouvertures servaient à faire sortir en période estivale la chaleur intense qui régnait au grenier, et qui donnait d'ailleurs cette patine rougie par le temps, des composantes du toit ancien d'origine (planches et charpente).

Les trous de fenêtres de chambres sont postérieures au grenier.

 

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 Ces ancienne petites ouvertures de ventilation, sont fermées (blocages) par des "bouts" de volets ancien de la maison.

On remarque sur la photo 17, une partie découpé dans ce volet ancien avec encore sa "clé" d'assemblages des planches du volet.

 

 

-18

 Sur photos 18-19, les blocages sont maintenus dans les ouvertures par des clous forgés, (1820 en descendant dans le temps).

 

 

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-20

 

 

 

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 Sur photo-21 ici sur le haut de l'ouverture, (blocage avec un bout de planche rustique), fixé à clous forgés (avec têtes façonnées par la main du forgeron).

 

 

 

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 Sur photos 22 à 29,
Comme mentionné dans le segment-3 précédent de ce dossier en photo-26,
du ciment de chaux était utilisé dans la charpente sur les 2 murs pignon,
pour COLMATER les entrées d'air  (les entrées de bourasques de neige, de guêpes, d'oiseaux, etc.),
crées par les planches superposées du haut des versants de toit qui ne s'appuient pas sur les chevrons de pignon.

À cause de leur superpositions ces planches laissent voir une ouverture vers l'extérieur.

 

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 Même colmatage, qui s'est effectué au niveau des joints effilés des petites planches du fâite des pignons.

 

Ces planches superposées effilées, sont clouées à clous forgés d'origine de la construction du bâtiment.

 

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 Voici un exemple d'un colmatage au ciment de chaux très ancien, d'origine de la construction de la maison au 18ième.

 

Je tiens dans ma main un "morceau de temps" très lointain, étrange impression de sentir la main de l'ancêtre qui l'a maçonné.

Mortier très friable entre les doigts, constitué de chaux éteinte et sable de la région.

 

 

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À cause de leur superpositions ces planches laissent voir une ouverture vers l'extérieur.

Colmatage au ciment de chaux très ancien.

 

 

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Partie en haut de l'échelle entre chevron et planche de toit, encore colmaté.

 

 

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Colmatage

Toutes ces traces blanches de chaux sur les planches de pignon, sont lavables lors de la restauration.

 



 

Une vue en plongé des madriers d'origine de l'étage de la maison.

 

-25

 

 

 

 

 

 

 

 Les tags blanc d'aluminium cloués sur les madriers, est un numérotage d'usage, pour être capable de recréer cet assemblage ancien des madriers de plancher.

 

C'est la face inférieur de ces madriers, qui est raboté main et donne le plafond du rez-de-chaussé. Voir segment-2

 

 

 

 

 

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