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Segment-1, Présentation de cette maison très vieille et rare de nos jours.
Segment-2, Le curetage de l'extérieur de la maison, les murs Façade et Arrière.
Segment-2a, Le curetage de l'extérieur de la maison, les murs Droite et Gauche.

Segment-3, Un examen du rez de chaussée et début du curetage
Segment-4, Un examen de l'exceptionnelle charpente de toit à l'étage et début de curetage de l'étage
Segment-5, Fin du curetage du rez-de-chaussée et de l'étage.
Segment-6, Fin du curetage des recouvrements de toit, avec l'aide de pelle mécanique, Architecture d'origine.
Segment-7, Début de remontage de la maison sur le territoire de Ville de Bécancour, en juin 2022.
Segment-8, Ossature des murs extérieurs pour pulvérisation de l'uréthane.
Segment-9, Début des travaux intérieurs, plancher chauffant électrique, cheminée de briques en chicanes.
Segment-10, Février froid de 2023, travaux intérieurs en cours, à l'extérieur la tôle sur le toit est complété.
Segment-11, L'étape du nettoyage et du jointement au mortier, des murs de pièce sur pièce.
Segment-12, L'étape de refaire le pontage de madriers anciens à l'étage.

 


 

À partir de ce segment-7 et les segments subséquents

vous allez "vivre" en photos et textes explicatifs,

le début du remontage de la maison de Rose, en juin 2022

dans la région de Ville de Bécancour

 

 


 

Maison construite originalement vers 1780 à Ste-Angèle de Laval,

et récupérée par piecesurpiece.com inc. (Michel Martel) en 2019-20.

 

L'acquéreur de la maison pour la remettre en valeur Patrick, un visionnaire, un passionné et un convainçu ... s'est octroyé une année sabatique de son métier, pour mener le chantier à bon terme.

C'est tout un évènement de faire revivre un artéfact de 250 ans, pour l'aider à passer (on l'espère) les 250 prochaines années, et être encore témoin pour les générations futures,
des constructions typiques du 18 ième siècle Québecois.

Oui c'est le projet d'une construction NEUVE cà quelque part ce chantier, mais c'est aussi re-donner vie à notre passé, à nos racines ... vous n'avez pas idée de la sensation tactile qu'on peut avoir à manoeuvré des pièces de bois "sculptée" par un maître charpentier du dernier quart du 18ème siècle... ouf !

Moi j'ai encore "le feu" et un petit shake à chaque fois que je répète des remontages de maisons anciennes ... ceux et celles qui participent au chantier, eux autres n'en reviennent pas et ... capotent.

 

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 Photos 1 à 10

Remontage des 4 murs de la maison.

Fondation à 5 pieds dans le sol, pour recevoir une "slabe" de béton chauffante. (pas de cave)

Au départ, le plancher de la maison n'est pas encore coulé, cela va se faire plus tard

 

 

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Le plancher de béton n'est pas encore coulé au rez-de-chaussée.

 

 

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Remontage du haut des murs aider par une machinerie de levage (grue ou boom-truck de quincaillerie).

 

 

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 Photos-7-8-9

Installation des 4 sablières du haut des murs.

Poutres de bois finales, pour fermer et barrer ensemble les 4 murs.

 

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À la gauche de la photo-8, assemblage du tenon du poteau dans la mortaise sous la sablière,

qui arrive du ciel par la grue et qui est guidée à bras par Olivier.

 

 

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L'emplacement de la maison, terrain domaine d'exception.

 

 

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Photo-11

Installation rapide sur les solives de plafond de la maison,

d'un plancher temporaire, destiné à aider à compléter le remontage de la charpente de toit et le pontage de planches anciennes d'origine de construction de la maison.

 

Ce plancher temporaire composé de 2x6 et contreplaqué simplement déposés sur les solives sans clouage ni vissage.

Ce plancher sera démonté après les étapes de : la ré-installation de la charpente de toit, le re-pontage du toit avec sa planche d'origine, et le lavage de l'ensemble de la maison avec un savon industriel et eau à pression.

Ces matériaux de plancher temporaire serviront par la suite ailleurs sur le chantier de la maison.

 

Le plancher officiel de l'étage en madriers anciens ne sera installé que beaucoup plus tard lorsque la maison sera complétée au niveau de son isolation et sa finition extérieure ainsi que que le recouvrement du toit en tôle finale.

 

 

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 Photos-12-13

Sur le plancher temporaire de l'étage, 3 tours d'échafauds sont érigées pour l'assemblage de la charpente de toit complexe d'influence Française, qui va arriver du ciel ...

 

 

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 Patrick le propriétaire réalise un vieux rêve de reconstruire une maison ancienne du 18ième siècle.

Patrick est présentement à côté des 4 fermes de toit principales de la charpente de toit,

que l'on ré-assemble par terre,

avant de leur faire prendre leur envol dans le ciel ...

 

 

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 Photos-17 à 19

Voilà l'envol dans le ciel des fermes de toit, démarre ...

 

 

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C'est ça l'envol dans le ciel

 

 

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Photos 20-21

 Le ré-assemblage des parties constituantes de la magnifique charpente de toit complexe d"influence du régime Français.

Assemblage comme à l'origine, barrée avec des chevilles de bois franc.

 

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 Sur un des poinçons, le Numéro 4 (4 lignes horizontales gravées), provenant du numérotage de la charpente de toit, il y a plus de 250 ans lorsque le maître charpentier à tailler au sol cette charpente, avant de l'assembler sur le carré de la maison, comme on le fait aujourd'hui en 2022.

Mes plaquettes de numérotages modernes de la charpente côtoient les # anciens du charpentier,

ça ma donne un petit "frisson de confrérie", de respect d'apprentis qui rend hommage au maître ancien.

 

 

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Photos 24-15

La dernière ferme de toit, monte sur le carré.

 

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Photos-26-27-28

Voici le ré-assemblage de la magnifique charpente de toit complexe d"influence du régime Français complétée

 

 

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Les travaux sont à l'étape de remettre la planche ancienne d'origine sur le toit.

Grâce à un système de numérotages des planches, que j'ai fait lors du démontage, elles sont réinstallées sur la charpente de toit, aux mêmes endroits qu'à l'origine.

L'ensemble intérieur de cette magnifique cathédrale, sera par la suite nettoyée délicatement au jet d'eau et dégraisseur, pour devenir la finition intérieure.

Cette toiture et les murs extérieurs de la maison seront par la suite isoler adéquatement, PAR L'EXTÉRIEUR pour rendre la maison énergétiquement performante et garder cet ancien grenier de la maison (les combles) visible tel quel de l'intérieur.

 

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Si vous remarquez sur la photos ci-haut, les planches de toit à l'extérieur sont de couleur "grises" comme de la planche de grange, de même que le carré de pièces des murs.

C'est parce que à l'origine de la construction de la maison, le recouvrement de toit contre pluie et neige c'était SIMPLEMENT cette large planche de pin bouvetées bien serrées.

D'après la couleur assez prononcée du gris "Nordet" des planches de toit et des murs de pièce sur pièce que l'observe sur cette photo-30,
la maison est demeuré sur la toiture de planche et le carré de pièce, apparent ainsi aux intempéries environ 3 à 6 ans, avant que le toit ne reçoive son premier recouvrement imperméable de bardeaux de cèdre et sa planche murale verticale de protection des murs de périphérie du carré de pièce.

Étonnant et facinant n'est-ce pas, ce que nous raconte l'apparence du vieux bois ?

On est à un autre temps des "pantoufles" de notre vie actuelle...
On est à un temps de "survivance".

 

On bâti au plus vite pour abriter, ensuite à mesure qu'on a le temps de le faire, entre les travaux des champs et toutes les occupations de la vie et survie, on complète la maison plus tard ...

 

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Le dessous de cette planche de toit, en deux rangées, dont celle du haut chevauche

celle du bas, pour une meilleure imperméabilité,

lorsque la toiture n'était à l'origine de construction,

qu'une toiture de planches seulement.

 

Près de 250 ans plus tard, cette planches de toit, nettoyée,
est réinstaller aux mêmes endroits sur sa charpente,
pour une autre période de vie de la maison.

Il y a quelque chose de 'magique' dans ce que nous avons fait cette journée là !

 

 

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Photos-32-33-34

Une vue de la complexité de l'assemblage de la charpente de toit.

Charpente composée de :

chevrons avec entraits retroussés et faux entraits,

panne faîtière et pannes de soutien de planches,

sous-faîtes,

poinçons,

et contreventements obliques.

 

 

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On remarque sur la charpente de toit, les "tags" blanc d'aluminium, ce sont mes numérotages personnels qui sont conçus ainsi.

Ces plaquettes de métal ont un code de numéros et lettres de "puncher" dans le métal.

 

 

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 Photo-35, ici sur un sous-fâite on remarque le numérotage #3, composé de trois lignes parallèles gravées par le maître charpentier à l'origine, vers 1780...

 

 

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 Pat est bien fier de sa maison qui avance dans la reconstruction.

 

 

 

 

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On remarque encore tous les les "tags" blanc d'aluminium, mes numérotages de toute la planche de toit pour la repositionner aux mêmes endroits sur les pannes de la charpente de toit.

 

 

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 Je contrôle l'installation des planches de toit et le retaillage nécessaire sur certaines planches, de la table de coupe située au centre du plancher de travail.

Je suis enfin de compte, le "chef d"orchestre" de cette étape crucial de faire revivre le grenier d'autrefois de l'artéfact.

 

Comique déformation de photo, par l'utilisation par ma fille, du grand angle de sa caméra.

 

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Mike, y sait ou y s'en va avec ces maisons là !!

 

 

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Voilà "un peu" à quoi ressemblait la maison, en apparence extérieure, après quelques années suivant la construction de la maison aux alentour de 1780 ;

la toiture était de planches bouvetées serrées, il n'y avait pas encore de bardeaux de cèdre de recouvrement, et les murs étaient encore sur le pièce sur pièce apparent à l'extérieur, on avait pas encore eu le temps de recouvrir le carré avec sa planche verticale.

Et finalement une immense cheminée de pierre avec son âtre de cuisson au rez-de-chaussée, srtait du toit à l'endroit du trou en façade sur cette photo-43

 

REGARDEZ LA PHOTO SUIVANTE DE LA MAISON

LORS DE SA RÉCUPÉRATION EN 2020.

 

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Pour plus de détail pour cette photo 44 et le texte qui suit,

dirigez vous sur le segment-1 de ce dossier. 

 On voit sur cette photo-44 de 2020, la maison qui nous montre effectivement sont apparence, à ses premières années de "vies", suite à sa construction.

1-- toiture de planche grise, planche du rang supérieur CHEVAUCHÉE sur le premier rang pour une meilleure étanchéité lorsque la toiture était simplement de planches sans bardeaux.

2-- Murs de pièces gris avec ses joints de mortier de chaux entre les pièces, qui montrent que la maison est demeurée ainsi une dizaine d'années avant de recevoir son revêtement protecteur de planches verticales.

 

Cette photo-44 a été prise lorsque j'ai récupéré la maison en 2020, suite aux travaux de curetage extérieurs que j'avais effectués sur la maison, pour la préparer au démentellement.


On voit un restant de bardeaux de cèdre dans la section haute du toit, de deuxième génération installé dans la deuxième moitié du 19ième siècle. 

 


 

Les segment 8 et 9, montrent la continuité de ce chantier à la fin de l'été 2022

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