Le Québec est devenu au 19ème siècle
la "COUR À BOIS" de l'Angleterre
Cliquez sur ces photo # 1 et 2 suivantes,
elles vont vous mener sur un article très descriptif sur internet
Des cageux, ou des raftsman.
Des hommes de grande rudesse, de grande force, pour faire ce travail de géant et de surhomme.
L'homme fort légendaire Québécois
JOS MONTFERRAND
Époque de grande effervescence dans le domaine Forestier au 19ième siècle.
Commerce du bois contrôlé par de grands entrepreneur Anglais
appelés les BARONS DU BOIS.
Pour contrer le blocus continental imposé à l'Angleterre par Napoléon en guerre au début du 19ème,
Naspoléon a couper l'approvisionnement en bois de l'Angleterre en provenance de la scandinavie.
L'Angleterre va donc alors, s'aprovisionner en bois dans sa nouvelle colonie de 1760, le Canada
en enlevant les droits de douanes sur le bois d'oeuvre.
C'est le début de la grande période de chantier forestier dans tout le haut et le bas Canada.
(Québec Ontario de nos jours)
L'expression "Cour à Bois" pour décrire le Québec et son lien avec l'Angleterre fait référence à une période cruciale de son histoire économique, principalement au 19e siècle. C'est à ce moment que les vastes forêts du Québec sont devenues une source majeure de bois pour le Royaume-Uni.
Pourquoi le Québec est devenu la "Cour à Bois" de l'Angleterre?
Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation:
- Le blocus continental de Napoléon (début du 19e siècle): En 1806, Napoléon a imposé un blocus naval sur l'Europe, empêchant le Royaume-Uni d'importer du bois des pays scandinaves et de la Baltique, qui étaient traditionnellement ses fournisseurs. Le Québec, faisant alors partie de l'Amérique du Nord britannique, est devenu une alternative vitale.
- Tarifs préférentiels britanniques: Pour encourager l'approvisionnement en bois de ses colonies, le Royaume-Uni a mis en place des tarifs douaniers avantageux pour le bois canadien, le rendant plus compétitif que le bois européen.
- Abondance des forêts québécoises: Le Québec possédait d'immenses forêts, riches en pin blanc et en chêne, des essences très recherchées pour la construction navale, la charpente et d'autres usages.L'impact de cette époque sur le Québec
Cette période a eu des répercussions profondes sur le Québec:
- Développement économique: L'industrie forestière est devenue le moteur économique principal du Bas-Canada (actuel Québec) pendant plusieurs décennies. Elle a généré de nombreux emplois dans les chantiers, les scieries et le transport du bois.
- Colonisation et peuplement: L'expansion de l'industrie forestière a favorisé la colonisation et le peuplement de nouvelles régions du Québec, notamment celles situées le long des rivières, qui servaient au transport des billes de bois (la drave).
- Influence de la bourgeoisie d'affaires britannique: Le commerce du bois a consolidé l'influence de la bourgeoisie d'affaires britannique à Québec et dans les grands centres économiques.
- Évolution des techniques d'exploitation: Au début, le bois était exporté sous forme de bois équarri (grosses billes taillées à la hache). Plus tard, avec les progrès technologiques, les scieries se sont développées, permettant de transformer le bois en planches, madriers et autres produits, augmentant ainsi la valeur ajoutée.
- Développement de la construction navale: L'exportation massive de bois vers l'Angleterre a également stimulé la construction navale à Québec et dans d'autres ports, où des navires étaient construits pour transporter le bois.
Cette période, bien que prospère pour l'économie d'exportation du bois, a également marqué le début d'une exploitation intensive des ressources forestières du Québec, façonnant le paysage et l'identité de nombreuses régions.
Voici un exemple de la supposée première cage de bois qui a descendu le fleuve et ses rapides à partir de l'Outaouais (Ottawa, anciennement Bytown)
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Photo-3 Philemon Wright
Est le fondateur de la ville de HULL, un grand commerçant de bois.
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Photos-3a
Cages de bois, en préparations pour descendre vers les anses de Québec,
amarrées à Hull, Outaouais.
Bateau à vapeur, circa milieu 19ème.
(Photo 3a et texte, provenance de Les Chemins de La Mémoire #2, page 394)
À consuter également les parutions de
dont cette parution, qui en dit long sur ces énormes trains de bois sur l'eau.
L'impressionnante cage de la McFadden Lumber Company
Sur photo-4,
Voici de quoi a l'air : un lot de billots ÉCARRIS à la hache sur 4 faces.
Sur cette photo, des employés de compagnies de bois
démontent des cages de bois, dans les anses de Québec au 19ième siècle.
Ces gros billots de bois, seront pas la suite charger sur les voiiers haute mer
à destination de l'Angleterre.
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Sur photo-5 on charge des gros madriers de sciages, par une ouverture sur le devant du voilier.
Cette porte sera par la suite fermée et étanchée, avant que le bateau ne prennent la haute mer.
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Sur photo-06
On fabriquait des voiliers, qui étaient par la suite démantélés pour leur bois rendus en Angleterre.
En grande partie, les abords de la vallée du St-Laurent, a été bucher pour le bénéfice de l'Angleterre au 19ème siècle.
Les Barons du Bois étaient des hommes très puissants.
Le commerce du bois leur a été très lucratif.
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Photo-7
Grosse scierie de madriers, à la chute Monmorency Québec, en 1880.
Ici on "cage" les madriers à bras d'homme, pour faire sécher le bois.
Gros madriers de 3 pouces d'épais, avec lesquels plusieurs maisons de cette époque
(sous la mode "Second Empire") entre autres à toits mansardés,
cottage de villégiature, maison monumentale à toit à 4 versants, etc.
toutes construites en pièce sur pièce, avec des madriers bruts sciés.
Les barons du bois
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Photos-8-9
Voici un exemple d'un Baron du bois, homme d'affaire puissant.
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Vol 4#3, l’héritage britanique automne 1988
P.19 article de Renée Gagnon-Guimond--Henry Atkinson gentilhomme et Baron du bois,
Propriétaire des domaines de Spencer Wood à Sillery et Bagatelle à Cap Rouge
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Photo-10
Des immenses cages de bois, sont ancrées dans les anses de Québec,
pour être démontées et les billes de bois chargées sur les voiliers haute-mer pour l'Angleterre
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Vol2 #2, # spécial, Québec fleuron du Patrimoine mondial, Été 1986,
P.47, article de Pierre Poulin, Le temps des marchands
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Photo-11
Les cageux étaient dangereux avec leurs gros radeaux de bois, pour les voiliers, les goélettes ou autres plus petits bateaux.
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Été 90 #22 index, Il étais une fois le St-Laurent
Article de Serge Goudreau, Une navigation parsemée d’embûches
qui relate l’insouciance des Raftsman
Quelques fois les cages se défaisaient, et de grosses billes de bois flottants entre deux eaux,
appelés des PLANÇONS
pouvaient causer des dommages aux embarcations.
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Cage de bois manipulée sur l"eau par également des bateaux à vapeur. 1858
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Volume 3-#2, 150 ans de photographies, 1987
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Les anses de Sillery vers 1865
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Vol3 #2, 150 ans de photographies, 1987
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Photo-14
Description d'un cage et des cageux, sur la rivière Sguenay.
- par bon vents, ils hissent des voiles, à la fin du 19ème remorqués par des bateaux à vapeur.
À lire dans la série CAP AUX DIAMANTS
Hors série, Québec de génération en génération, 2005
P.42 William Price et le commerce du bois
par Louisa Blair
À LIRE ÉGALEMENT, dans la série CAP AUX DIAMANTS
#23 automne 1990,
P.16
- Philemon Wright fondateur de hull a popularisé ce transport du bois
- De rivière des Outaouais, à rivière des Prairies, à fleuve St-Laurent, aux anses de Québec pour chargement sur bateaux
- une cage est constituée de petits radeaux = des cribes (de l'anglais signifie rateliers)
- avec gros pins écarris = des plançons
- huit mètres de large (glissoires rapides)
- Une cage est fabriquée avec des flotteurs de chaque côté des plançons, des traverses, et une autre rangée de plaçons sur les traverses.
- Drames = une énorme cage, plus large que les cribes, ils sautent les rapides.
- L’Abord à Plouffe est devenu un village de cageux, ou ils démontent les cages à cause des rapides Récollets.
- métier très dangereux
P.20 Beau texte descriptif des radeaux de bois sur le fleuve
- début 1900 = déclin de la demande du pin.
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Photo-16
Dans l'Outaouais surtout, des pins Boréals, Gigantesques,
parsemaient les Fôrets .
Le Québec et l'Ontario, sont devenus au 19ème siècle
la "COUR À BOIS" de l'Angleterre
En complément, voici une description des madriers dit "de cosse", ces mdriers qui ont une face avec les traces de sciage conventionnelles de moulin à scie, et l'autre face qui est équarrie à la hache POURQUOI ??
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Consultez Faq / général / article # 79c