Segment-1, Présentation de la maison dans son état de récupération en 2021
Segment-3, Le curetage du rez-de-chaussée et une vue de la cave.
Segment-4, Curetage des murs extérieurs, intervention d'un habile opérateur de pelle mécanique.
Segment-7, Le démontage FINAL de la maison, en famille et en vidéo historique.
Segment-8, SUITE du démontage FINAL de la maison.
Ce segment-5 de la maison Bourque de Ste-Angèle
nous montre la continuité des travaux de curetages extérieurs.
Explications de certains éléments de charpenterie trditionnelle,
et des belle prises de vues au travers en hauteur.
Le déshabillage des murs extérieurs,
la démolition de la cheminée de brique,
le curetage de la tôle pincée du toit,
racontent l'histoire de l'évolution des apparences de la maison dans le temps.
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Voici la maison avec son apparence du l'origine de sa construction.
Le carré struturel des murs est recouvert de l'extérieur, d'une large planche verticale bouvetée, et chaulée en blanc au lait de chaud.
J'ai parler souvent dans mon site du "chaulage" de murs,
faites une recherche sur le site avec la fenêtre de recherche du haut des pages, avec les mots chaulage,chaux, chaulé
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Les lignes horizontales sur les planches viennent des démarcations du recouvrement de déclin de la fin du 19ième, déjà démontré dans les segment-4.
On voit un restant de ce déclin, sur le haut du mur arrière de la photo-3.
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La cheminée sur ces photos a été démolie, et le curetage de la tôle du toit a commencée.
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Les systèmes de numérotges ont commencés à être cloués sur les différents matériaux.
Ici sur photo-6, on voit le numérotage des planchers de l'étage, avec des tags de métal blanc, poinçonnés de numéros et de codes.
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Voici des photos prises du R.D.Chaussée, au travers le plancher de l'étage,
et qui nous donne des vues spectaculaires du structurel des 2 étages de la maiaon.
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Toutes les planches du toit et des pignons seront numérotées, pour une réinstallation adéquate similaire lors du remontage.
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Observations de certains procédés de "Charpenterie traditionnelle".
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Sur photo-15, je montre avec mon doigt, que le charpentier en encavant dans la sablière la base du chevron,
a laissé un espace entre la pointe du chevron et l'arête extérieure de la sablière pour installé
sa jambette qui supporte le dessous du coyau.
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Sur les photos 16 et 17, on voit l'assenbvlage à mi-bois, d'un coin d'angle de 2 sablières.
Cet assemblage est solidifié en place par une grosse cheville de frêne noir,
plantée dans les 2 sablières, SOUS l'encavure et la basse du chevron.
On voit ressortie sous les sablières, dans le coin, cette chevilles.
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Chevilles de coins des coins d'angles de sablières
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En flèche rouge la cheville de barrure de coin des 2 sablières.
En flèche jaune, les clés de murs.
Ces clés de murs, taillées à angles sur leurs champs,
ont été insérée dans une encavure sculpter dans les pièces de murs, à l'extérieur, telle encavure en forme de queues d'aronde.
De plus ces clés sont taillées plus large en haut et moins larges dans le bas, en forme d'entonnoir.
Lorsque les murs ont été érigés au complet, le charpentier a incéré ces clés par la haut des murs vers le bas
ce qui donne comme effet de consolider les pièces sur la pleine hauteur des murs.
De par leur conception ces clés ne peuvent plus ressortir du mur.
Ce que nous voyons au grenier de la maison, en flèche jaune, ce sont les clés qui débordent du haut des murs.
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Sur photo=19, le taillage de chaque pièce de mur qui reçoit la clé, en queue d'aronde refermée dans l'encavure.
La clé est taillée sur ses champs au même angle, pour s'y insérer et ne pas en sortir.
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On voit sur cette photo 20, une clé de mur, à sa pleine longueur, taillée en se rapetissant en largeur vers le bas,
pour serrer l'assemblage, lorsqu'on la frappe par le haut avec une masse de bois.
Pas "sortable" de là, et ça solidifie le mur sans bon sang !!
Technique très en vogue, surtout dans les constructions à partir du milieu du 19ième siècle
La grandeur de la porte de la Façade de la maison
à son origine.
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Le grand trou que l'on voit dans le mur façade, est d'origine de la construction de la maison, et nous indique,
que la maison avait comme porte d'entrée à son origine les portes très en vogues dans la deuxième moitié Néoclassique du 19ième :
Grande portes avec des panneaux de fenêtres à pleine longueur de chaque côté de la porte (fenêtres latérales),
et souvent avec une longue fenêtre en imposte dans le haut de la porte.
De telles portes pouvaient être cossues sur les maison Bourgeoises,
ou de facture plus simple.
Photo-22
Le trou d'embrasure de la grande porte de façade vue de l'intérieur avec
les empreintes des chambranles sur le carré de pièce sur pièce, qui enjolivaient le contour de cette grande porte.
Ce jeux de chambranles était noyé dans le crépi des murs, c'est la raison de sa fixation directement sur le carré structurel de bois de la maison,
et la raison pour laquelle on ne voit pas de marques blanchâtres de crépi SOUS les empreintes de chambranles.
Il en va de même des chambranles de coutours de fenêtres.
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Sur photo-23 en façade, on remarque sur la planche verticale, les empreintes des chambranles
qui enjolivaient le contour de cette grande porte.
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Sur photos 23a et 23b
On voit un exemple de ce genre de porte, qui pouvait y avoir sur la devanture de la maison Bourque.
Cette maison de brique du probable dernier quart du 19ème, se situe dans le village de Bécancour, à une dizaine de kilomètres de la maison Bourque
et est un bel exemple encore visible en 2021, de ce type de porte avec ici, 2 fenêtres latérales et une imposte vitrée
au dessus de la porte de simple facture de menuiserie.
On y remarque aussi les chambranles et ornementations d'époque de la galerie
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Sur photos 24 et 25, de la maison Laquerrre de Bécancour, non loin de la maison présenté en photos 23a et 23b précédentes,
nous donne un exemple d'une autre porte, plus bourgeoise, avec des chambranles plus élaborées et sans imposte vitrée.
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Le curetage du toit, de sa planche d'origine numérotée va bon train.
Un recouvrement de bardeaux de bois, d'origine de la construction de la maison, est encore présent sous la tôle pincée du tournant du 19ième siècle.
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On voit sur cette photo les tags métalliques de numérotages de la planche de toit.
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Les planches verticales du recouvrement des murs, ont été récupérées à un large pourcentage. Elles seront utilisées sur leur face intérieure, avec leur couleur ancienne, pour compléter un beau pontage de planches sur le toit lors du remontage.
Photo-32 et 33
planches de toit mises en Paquets (bindles), toilées contre les intempéries et strapper,
pour manutention facile en vrac par machinerie
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