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Segment-1, maison demeurée intacte depuis plus de 150 ans, inviolée dans le temps, un retour en arrière impressionnant.

Segment-2, L'apparence intérieure de la maison avant les étapes de curetages.

Segment-3-A, début des curetages intérieurs

Segment-3-B, les curetages intérieurs et extérieurs sont complétés, on voit le structurel de la maison.

Segment-3-C, démontage structurel de la maison, chargement sur remorques pour livraison à Lachute.

Segment-4, début du remontage structurel à Lachute

Segment-5, suite du remontage, explication des clées de murs, réinstallation des planches d'origine sur le toit.

Segment-6, une vue du grenier, isolation des murs aux coeurs de porte.

Segment-7, remontage miticuleux à intérieur des cloisons, portes, boiseries, telles qu'elles étaient dans la maison lors de la récupération à Ste-Marie

Segment-8, l'état des travaux de restauration en 2012, et l'arrivée de nouveaux proprio. de la maison, Louis et Marie, qui vont continuer le beau travail amorcé par Dominique. Félicitations Dom. tu peux être fier de ce que tu as réalisé pour la sauvegarde exemplaire de cette maison.

Segment-9, suite du travail de restauration intérieur en 2012, et vue de la finition extérieure en 2018.

 


 

Dans le segment-3 de la maison Marcoux-Giroux, le curetage intérieur et la récupération de matériaux d'époque est commencé.

En ce 24 Février 2008, le curetage de l’intérieur de la maison est commencé. Les travaux ont débuté à l’étage et au rez de chaussée. Le curetage de l’étage est presquement complété. Celui du rez-de-chaussée débute. Comme prévu, on s’aperçoit qu’il va y avoir une énorme récupération de bois anciens à faire dans cette maison ; c’est tout à fait normal, vu qu’il n’y a aucun matériau moderne. La récupération de ce bois, constitué surtout de planches murales, moulures et portes diverses, se fait très bien. Très bon taux de récupération intact, dans l’ensemble.

En examinant les photos ci-bas, vous allez commencer à découvrir, comme nous sur le chantier, les secrets de la vie passée de cette maison. La maison est plus vieille que ce que l’on pensait… Bienvenue dans cette page 20B du début des travaux de récupération de la maison Marcoux-Giroux. D’autres pages et photos sur ce dossier, sont à venir. Restez syntonisés … !

 


Photo 54 = Les murs des chambres, ont été démonté avec précaution. Les longues planches murales ont été récupéré à un taux de 98%, très belle récupération. Les plus petites planches de 1-2 ou 3 pieds de longueur, n’ont pas été conservées, irrécupérables. Le curetage de l’étage est presquement complété.

 


Photo 55 = Démontage des murs de divisions.

 


Photo 56 = La planche des plafonds en pente des chambres, une fois enlevé, nous montre la base de la charpente de toit (les chevrons), qui viennent s’asseoir sur la grosse sablière Arrière (poutre à l’horizontale, qui ceinture sur cette photo, le haut du mur arrière). Première constatation qui saute aux yeux, la charpente de toit a déjà été modifié. À l’origine cette charpente, était de type « charpente à pannes », avec la planche de toit installé à la verticale sur le toit. Cette charpente d’origine, avait des influences Française, ce qui prouve que la maison aurait été construite dans le premier quart du 19ième siècle. (probablement vers 1800-1830)

Par la suite on a modifié, cette charpente, pour concevoir la charpente actuelle. Ils ont modifié l’ancienne charpente Française de cette maison, parce qu’ils ont décidé de faire les chambres actuelles sur cet étage. Pour suivre la tradition Française de ce genre de maison, à l’origine de la construction de cette maison, l’étage ne possédait pas de chambres, c’était simplement un grenier. On remarque actuellement, par les mortaises sur les chevrons, que les ENTRAITS de la charpente d’origine, étaient très bas.

(entraits = la poutre qui relie 2 chevrons de toit. En dessin : c’est la petite barre centrale horizontale qui complète la lettre A. Les chevrons = ce sont les 2 pattes de la lettre A)

S’ils étaient encore assemblés à leur place d’origine sur les chevrons, les entraits nous arriveraient dans le cou, il faudrait se pencher pour passer en dessous. Donc ce n’était pas pratique pour faire des chambres sur cet étage. Ils ont donc décidé de RELEVER les entraits plus haut sur les chevrons, pour se donner une hauteur de plafond de chambres normales pour le temps.

Remarquez sur les diverses photos qui suivent, du curetage de l’étage, les encoches encore visibles sur les chevrons et les entraits ; ils témoignent de l’ancienne charpente de toit.

S’ils étaient encore assemblés à leur place d’origine sur les chevrons, les entraits nous arriveraient dans le cou, il faudrait se pencher pour passer en dessous. Donc ce n’était pas pratique pour faire des chambres sur cet étage. Ils ont donc décidé de RELEVER les entraits plus haut sur les chevrons, pour se donner une hauteur de plafond de chambres normales pour le temps.

Remarquez sur les diverses photos qui suivent, du curetage de l’étage, les encoches encore visibles sur les chevrons et les entraits ; ils témoignent de l’ancienne charpente de toit.

On remarque également sur cette photo, la grosseur impressionnante de la sablière, d’une pleine longueur de quelques 37 pieds, sans joints, il y avait de méchants arbres dans cette région il y a 200 ans … les pièces (du pièce sur pièce des mur), situées sous les 4 sablières, sont également de pleine largeur et longueur de la maison.

 


Photo 57

 


Photo 58 = Ici vue de la sablière de Façade, Au centre gauche de la photo, on remarque un tirant de métal plat, à angle, ancré sur le dessus, au centre de la sablière, à gros clous de forge ; et ancré à l’autre bout, sur la face supérieur de la poutre centrale de plafond du rez-de-chaussée. C’est un TIRANT (il y en a 2, face à face, sur les sablières F et A). Installés lors de la modification de la charpente de toit pour faire les chambres. On a remplacé la poutre « casse-jambe » qui réunissait les sablières de Façade Arrière, et qui se situait à près de 2 pieds du plancher.

Ce casse-jambe, est une poutre de la largeur de la maison, ancré sur les dessus des sablières F et A au centre de la maison, avec assemblages en queues d’aronde. Ce casse jambes, sert à retenir les centre du haut des 2 murs F at A, pour ne pas qu’ils ouvrent vers l’extérieur, sous la poussée de la charpente de toit. Du temps de l’utilisation de l’étage comme grenier, on enjambait cette poutre, en passant au centre du grenier. Lors du bâtissage des chambres plus tard, cette poutre était ‘dans les jambes’, on l’a enlevé et mis les tirants, qui étaient cachés dans les ‘galteaux’ (bas murs des chambres, sur les versants de toit). On remarque sur la photo, sur la sablière F, la cicatrice de l’encoche en queue d’aronde de l’emplacement passé, de cette poutre casse jambe (Située un peu à droite du tirant).

 


Photo 59 = On voit ici la Façade, récupération de planches murales, qui seront transféré sur le terrain, cagés en paquets (bundles) étanches par toiles.

 


Photo 60 = Avec une référence de gant de travail, on a idée de la grosseur des sablières F et A.

 


Photo 61 = On commence à avoir une idée à cette étape de curetage, de l’allure de la charpente de toit. Charpente constituée de chevrons de gros volumes également.

 


 

 


Photo 62 = Le curetage est commencé au rez-de-chaussée.

 


Photo 63

 


Photo 64

 


Photo 65 = Le curetage d’une petite partie du plafond à caisson, nous montre de grosses poutres de plafond (solives), équarries brut, avec une patine brune du temps passé. Cette apparence est probablement de l’époque de la première maison d’influence Française. Certaines poutres on été amincies légèrement à la hache par en dessous, pour égaliser lors de la construction du plafond à caisson ; le plafond à caisson étant postérieur, au plafond de solives et madriers d’en dessous.

 


Photo 66 = Belle teinte d’origine caramel, sur le plafond à caisson de la cuisine, qui se cache sous une couche de peinture postérieure ‘bas de gamme’, déjà très écalée.

 


Photo 67 = Les madriers du plafond (plancher de l’étage) sont bruts, vieillis.

 


Photo 68

 

 

 

 

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