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Segment-1- Description générale de la découverte de cette maison du probable milieu 18ième siècle.

Segment-2- Curetage du rez-de-chaussée de la maison à l'hiver (février) 2020. Constatations historiques.

Segment-3- Curetage de l'étage de la maison à l'hiver (février) 2020. Constatations historiques.

Segment-4- Curetage extérieur de la maison et interprétation des indices historiques qu'elle nous montre.

Segment-5- Curetages extérieurs sur murs et toit, avec l'aide d'une pelle mécanique et d'un opérateur de précision "chirurgicale".

Segment-6- Série de photos de la magnifique charpente de toit, après le curetage de l'étage .

Segment-7- Le terminaison du curetage des murs extérieurs de la maison, une "descente de pignon".

Segment-8- Curetage des planches d'origine du toit.

Segment-9- Fin des curetages de la maison, structure à nue.

Segment-10- Démontage final du structurel de "l'antiquité".

 



 
Dans ce segment-3 de la récupération de la maison Gauthier, nous regarderons les indices historiques,
qui se dévoilent, lors du curetage complet de L'ÉTAGE de la maison.


Dans le segment-1 de ce dossier, les photos 11-12-13 nous montrent la charpente de toit de la maison, à partir de la "partie grenier" de l'étage de la maison.
Cette partie "grenier" est une pièce à l'étage de la maison, qui côtoie les chambres construites en cabanes au 19iéme siècle.

À l'origine de ce type de "très vielle maison" provenant du 18ième siècle, comme je l'ai déjà mentionné dans d'autres dossiers sur mon site, l'étage de la maison se présentait souvent comme un VASTE GRENIER, souvent sans chambres et qui servait à l'entreposage des grains, des victuailles, et de tout ce qu'on peut imaginer.
C'était un immense entrepôt, un fourre-tout dans lequel s'entassait mille choses, un endroit pour effectuer pleins de travaux domestiques également.

 

Donc dans ce segment-3, les chambres en cabanes ont été démolies, et on retrouve le grenier de la maison, à sa pleine grandeur ; une immense cathédrale comme à l'origine de la maison, et qui laisse voir pleins d'indices de la première vie de cet endroit emblématique et mystérieux, des maison anciennes pleines de vies passées qui suintent du vieux bois rougie de ces magnifiques greniers.

Voyons ça ...

 



 

Charpente de toit exceptionnelle, rare.

Maison très ancienne, probablement + de 250 ans,

classée d'après mes connaissances,

comme une des + vielle maison du 18iéme siècle,

encore debout sur le territoire de Yamachiche.

Un bijou patrimonial !

 

 

Admirez ce chef-d'oeuvre de charpenterie, d'influence directe du Régime-Français du 18ième siècle,

qui prend ses racines de conception dans la charpenterie médiévale européenne.

 

 

Absolument splendide et très impressionnant.

 

 

 Je vous invite à lire attentivement, avant de continuer à consulter cette page,

la description que je fais en préambulle de cette charpente de toit,

dans la dernière partie (photos 11-12-13) de la page du segment-1 de ce dossier.

 



 

 L'étage de la maison lors de sa récupération et les travaux de curetage.

 

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Sur les photos 1-2-3, on peut voir l'aménagemnent des chambres en planches, datant surtout de la fin du 19iéme, début 20ième.

Clous ronds et carrés industriels.

 

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 Sur photos 4 et 5, le curetage de ces murs de chambres est en cours.

 



 

Les travaux de curetage complétés à l'étage,

le structurel de la charpente de toit ... s'impose.

 

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Charpente de toit dite "complexe", typiques des plus vieilles charpentes de toit Française, des 17-18 et tout début 19ième siècle au Québec.

Ces charpentes de toit sont exceptionnelles et très rare ; construites par des mâitres charpentiers, elles sont d'une précision et d'une solidité impressionnante.

Elles sont d'influences directe de la charpenterie MÉDIÉVALE complexe enropéenne.

 

Le bois rougi de ces greniers bicentenaires, vient des longs étés de chaleur qui ont cuit et coloré le bois tout au long de la vie de cette maison.

 

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La charpente de toit de la maison est à dite "à pannes", avec planches posées sur les pannes à la verticale.

 

Les planches sont en 2 travées qui se chevauchant au centre du toit.

On voit ce chevauchement des 2 travées de planches de toit, au centre des photos 7-8-9

 

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Cette charpente et sa planche de toit, rougie par le lemps,

lorsqu'elle sera nettoyée, remontée et restaurée,

sera très impressionnante et de toute la beauté.

 

Magnifique oeuvre d'art d'un passé très lointain de Yamachiche.

 

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Ce qui est impressionnant dans cette charpente de toit, ce sont ses caractéristiques, qui place cette œuvre d’un maître charpentier inconnu, dans la catégorie des raretés d’exception de nos jours. Construction et conception provenant de l’influence directe de la façon de bâtir au régime Français de la période nouvelle-France au Québec.

 

Remarquons comme principales caractéristiques de cette charpente :

 

  • 1-    Le gros volume des pièces de bois. Comme on le verra en détail sur les photos # 12 et 14, en comparaison avec ma main.

  • 2-    La finesse d’écarrissage des diverses pièces de bois : à la hache, à l’herminette, à la dolloire, provenant d’une main expérimentée

  • 3-    La précision des assemblages entres elles.

  • 4-    La conception très « Française » de la charpente dans son ensemble.

  • 5-    La hauteur impressionnante de la charpente, et l’angle très pentue de la pente du toit.

 

 

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 Les pièces de bois composants les chevrons et les autres composantes de la charpente du toit

sont d'un gros volume très impressionnant,

C'est une des principales caractéristiques qui classifie une maison dans l'époque des influences du régime Français.

 

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 On peut voir sur la photo 14, le volume du poinçon que l'on voit aussi sur la photo 13.

Énormes piéces de bois.

 

La finesse d’écarrissage des diverses pièces de bois : à la hache, à l’herminette, à la dolloire, provenant d’une main expérimentée

 

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Photo 15, la croix de St-André au centre de la maison.

 

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 Toutes les piéces de bois qui composent la charpente de toit, sont comme à l'accoutumé, NUMÉROTÉES d"origine ancienne.

Ici on remarque le chiffre 3 (3 barres) à la base de ce poinçon.

Parce que le charpentier à tailler et assembler temporairement cette charpente au sol, puis l'a numéroté avant de la démonté pour la transporter par la suite sur le chantier de construction de la maison.

Quelques fois le charpentier, pouvait tailler cette charpente plusieurs jours, mois ou années, avant la construction de la maison.
Il l'entreposait pour la ressortir le moment venu.

 

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 Sur photos 18-19-20, la planche de pignon Nord n'est plus là suite aux travaux du segment-5

 

La planche d’origine de recouvrement du toit, est positionnée sur les pannes, d’une façon très rare.

Effectivemment, la première rangée des planches verticales dans le bas des versants du toit ne se rend pas à leur base jusqu’à la sablière.

Elles s’arrêtent et se cloues sur une longueur de planches misent à l’horizontale dans le bas, qui se situent à environ 1 pied de la sablière.

 

Le restant des 2 versants du toit, à leurs bases, étaient complétés par 2 ou 3 rangées de planches,

chevauchées et clouées à l’horizontale, et qui amenaient la fin de l’égouttement des eaux, hors des murs longitudinaux.

 

C'est encore une autre caractéristique de procédéde construction, très ancien.

 

Nous verrons dans l'analyse du toit à l'extérieur, la raison de cett façon de bâtir, qui est que la toiture à été penfdant une période de probablement une trentaine d'années, recouverte avec simplement cette planche de toit que l'on voit de l'intérieur.

 

C'est la raison aussi de toutes ces traces de coulissent d'eau que l'on voit de décoloré sur le bois.

 



 

L'emplacement de l'ancienne cheminée de pierre du 18ième siècle.

 

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 On peut remarquer sur la photo 21, la panne coupée (sous la planche blanche au faîte) et la grosse cicatrice dans la planche de toit au dessus de cette panne.

C'est une cicatrice qui nous rappelle l’énorme cheminée de pierre qui s’imposait au presque centre de la maison durant la première période de vie de la maison.

 

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Sur photo 22 on voit cette panne coupée, pour laisser passer la base de la cheminée de pierre d'origine.

 

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 Sur photo-24, on voit le pignon de l'Ouest de la maison.

 

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 On remarque sur photos 26 et 27, des traces blanches sur les chevrons du pignon, ce sont des traces de ciment de chaux.

Comme on le voit de plus près sur photo 27, on a rempli il y a très longtemps, de ciment de chaux, l'espace entre le chevron et la planche de toit

 

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Les planchers de madriers rustiques de l'ancien grenier de la maison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

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